Comprendre l’assurance Tous Risques Chantier (TRC)
publiée le 1 septembre 2025
Pourquoi la TRC est-elle essentielle ?
Un chantier n’est jamais à l’abri d’un incident, parfois coûteux. L’assurance Tous Risques Chantier (TRC) permet au maître d’ouvrage de sécuriser son investissement et d’éviter les retards dus à des sinistres. Elle rassure aussi les partenaires et financeurs du projet. Contrairement aux assurances de responsabilité, la TRC indemnise sans recherche de responsabilité, ce qui permet une réparation rapide des dommages et un redémarrage efficace du chantier.
Quels types de dommages sont couverts ?
La TRC protège vos projets de construction contre de nombreux risques :
> incendie, explosion, inondation ;
> vol ou vandalisme sur chantier ;
> effondrement d’ouvrage en cours ;
> malfaçons accidentelles (erreur de pose, défaut de matériau) ;
> dommages aux matériaux et équipements sur site.
Des extensions de garantie peuvent aussi couvrir les équipements techniques spécifiques, les phases d’essai des installations (systèmes de ventilation, ascenseurs…), les périodes de maintenance ou le matériel de chantier (grues, coffrages…).
Qui est concerné ?
La TRC est généralement souscrite par le maître d’ouvrage, mais elle bénéficie à tous les acteurs du chantier : cela inclut le maître d’œuvre, les entreprises générales ou spécialisées, les sous-traitants, ainsi que les fournisseurs de matériaux. En cas de sinistre, tous ces acteurs peuvent ainsi être protégés par une même couverture.
Par exemple, lors de la construction d’un immeuble résidentiel, la TRC peut couvrir à la fois l’entreprise de gros œuvre, l’électricien, le plombier et même l’entreprise de peinture.
Elle est particulièrement recommandée pour les projets :
> de grande ampleur (immeubles, ouvrages publics…) ;
> impliquant de multiples intervenants.
Quelle est la durée de la garantie ?
La TRC entre en vigueur à l’ouverture officielle du chantier, souvent constatée par un procès-verbal d’installation ou un ordre de service.
Elle prend fin à la réception des travaux, matérialisée par un procès-verbal de réception sans réserve. Dans certains cas, une couverture complémentaire peut être prévue pour :
> une période de maintenance après réception (réglages ou finitions) ;
> une phase d’essai technique (centrales de traitement d’air, équipements industriels…).
Il est essentiel de bien définir ces périodes dès la souscription pour éviter toute interruption de garantie.
Et si le chantier prend du retard ?
Un chantier peut être ralenti par des intempéries, des pénuries de matériaux, des ajustements de conception ou des retards administratifs.
Si la réception est repoussée sans extension de la TRC, le chantier peut se retrouver temporairement sans couverture. Il est donc crucial d’en informer son assureur au moins un mois avant la date de fin prévue initialement.
Spécialiste de l’assurance construction, SMABTP Côte d’Ivoire vous propose une TRC offrant une protection complète pour vos travaux, avec une prolongation gratuite de 30 jours en cas de retard d’achèvement non anticipé.
Bonnes pratiques à retenir
> Souscrire la TRC avant le début des travaux.
> Vérifier les extensions utiles selon la nature du projet.
> Informer l’assureur de tout retard significatif ou interruption.
> Maintenir les mesures de sécurité sur site : clôtures, gardiennage, etc.